Fatou, Sénégalaise d’une quarantaine d’années, entre dans l’une des
innombrables échoppes qui vendent des produits «afro-cosmétiques», des
perruques et des mèches de cheveux lisses, rue Poulet, dans le 18e
arrondissement de Paris : «Bonjour monsieur, ma fille de 20 ans a des
taches sur la peau, je voudrais une crème qui les efface.»Le vendeur, d’origine indienne, lui montre le rayon très fourni des laits, savons, gels et crèmes «blanchissants» ou «écla...
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