Firme avec plus de 20 ans d'expérience dans le développement de l'industrie de la viande, la société Pvf s’est beaucoup investie à travers le monde et en Afrique. Avec une expertise exceptionnelle dans le domaine, la société est pleine de créativité et d'innovation selon son directeur général, Schicko Buabadi Lobo qui, dans cet entretien, parle des projets et des interventions de Pvf au niveau des pays de la communauté économique et monétaire des Etats de l'Afrique centrale (Cemac) et en particulier au Tchad.
Je m'appelle Schicko Buabadi Lobo. Je suis originaire de la Rdc. J'ai réalisé, en Belgique, des études de transports et douane. Après ces études, j'ai oeuvré un peu partout : j'ai commencé un stage en Suisse à Géneve à L.I. A.T.A. où je me suis spécialisé dans le transport aérien et dans tout ce qui est cargo et vol passager. Après ce stage, je suis revenu en Belgique et j'ai été engagé par Unifret. J’y étais le responsable du département Afrique pour tout ce qui était courrier, fret aérien et maritime. J’y suis resté trois ans avant d’être repéré par une agence de voyage, Nextravel,qui est aujourd'hui sur l'avenue Louise. J’y ai évolué dans le secteur du vol régulier pour les hommes d’affaires et du fret parce qu'on faisait le transport des bagages. De là, je suis venu à Anvers car j’avais à nouveau été repéré par une entreprise, ASA, spécialisée dans le maritime et la douane. Au terme de trois années de prestations, je me suis dit que je devais travailler pour mon propre compte et je me suis détaché de cette société en commençant par donner, sous le statut d’indépendant, des formatons dans les différentes entreprises, en Flandre et en Wallonie en particulier dans le domaine des transports et douane et de la gestion.
Les activités de la société Pvf
Dans cette entreprise, il y a plusieurs branches. Il y a Pvf Food Industry, Pvf Ingrédients et Pvf Consulting. S'il faut parler de Pvf Food Industry, c'est le volet viande, donc on est dans le monde de l'abattage, de la transformation et de l’exportation. Pour parler de l'Afrique, nous avons une très large vision parce qu'aujourd'hui l'Afrique a besoin d'une nourriture de qualité et dont la transformation est locale. On s'est alors dit que nous allions dénicher la matière première précisément au Tchad. De là notre décision de nous implanter dans ce pays. Le Tchad sera la base qui nous permettra d'aller dans les pays limitrophes et prioritairement au sein des pays de la Communauté économique et monétaire des Etats de l'Afrique centrale (Cemac). Nous demeurons au Tchad en explorant les autres pays. Là, je parle du secteur viande. Il y aura aussi la transformation de tout ce qui est charcuterie et aussi HALAHLE
Le volet ingrédients
On ne peut pas parler de viande sans parler des ingrédients parce que ce sont les ingrédients qui donnent un goût pointu à la viande ou à la sauce. Donc, le président fondateur de la société qui est spécialisé aussi dans les épices, crée, conseille et oriente les cuisiniers sur la manière de mariner, de mélanger les sauces avec les ingrédients, car c’est important. Nous avons des épices et nous conseillons tant les professionnels que les particuliers dans le secteur Horeca. En réalité, Pvf Food Ingrédients est une jeune entreprise dotée d'un soutien technique qui a objectif de vendre et de distribuer des épices, des auxiliaires pour l'industrie alimentaire.
Le volet Pvf Consulting
C'est le volet lié à la formation qui nous permet de sillonner le monde entier. Mais, l'accent est mis, en particulier, sur l'Afrique où nous voulons apporter la technologie nouvelle dans le domaine de la boucherie - charcuterie parce qu'il y a beaucoup de lacunes. C’est la raison pour laquelle nous allons enseigner au "frère" africain si je peux m'exprimer ainsi la nouvelle technologie de l'Europe, pour l'amener chez nous en Afrique en apprenant aux gens comment on peut faire la charcuterie. Le but est d'arriver à implanter une école de boucherie. Pvf Consulting est une branche qui existe depuis des décennies. Nous fournissons des conseils dans divers domaines de l'industrie alimentaire.
Le projet au Tchad
Il y a trois phases. Là, nous venons de terminer la boucherie et j’y retourne la semaine prochaine pour aller construire l'atelier de fabrication, c'està- dire l'atelier qui nous permettra de produire la charcuterie locale, et ensuite la salle de découpe qui permettra l’export Voilà les deux (02) premières phases. Le 3e volet est l'élevage. En effet, nous aurons nos propres bêtes que nous engraisserons avec des produits bio dans notre élevage pour avoir de bonnes espèces et de la viande de qualité. C'est çà le projet Tchad. Le but principal du projet est d'améliorer la qualité de vie et d’adapter la sécurité alimentaire aux normes européennes, pour la population tchadienne et africaine par la création d'une valeur ajoutée aux produits locaux.
Les partenariats au Tchad
C'est important de parler de partenariats. Au Tchad, nous travaillons avec la communauté économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques (Cebevirha) qui s'occupe de la viande dans le pays, l’Interprofessionnel (notre fournisseur des poulets de chair),, une association des éleveurs et bien entendu avec un groupe des véterinaires. Ils ont leur siège à Ndjamena mais c'est un organisme qui travaille avec tous les pays de la Cemac. Nous avons un partenariat avec eux. Nous associons aussi le gouvernement qui nous encourage dans ce projet. Si aujourd'hui vous venez au Tchad, vous verrez la façon dont on traite la viande qui est dans un état inexplicable. C'est la raison pour laquelle nous voulons amener dans ce projet un partenariat avec le gouvernement qui nous mette au premier plan avec le Président de l’entreprise, en l'occurrence Peter Vanfleteren qui est un spécialiste dans ce domaine, pour essayer d'améliorer la qualité de la viande au Tchad pour le bien être du peuple tchadien et des africains
Le secteur de l'horeca
Quand on parle du secteur de l'horeca, on voit la cuisine. On ne peut pas parler d'horeca sans parler de la viande et des épices ou ingrédients. Là, j'ai fait appel au matériel qui nous permet d'avoir une bonne cuisine, une cuisine hygiénique et une cuisine de qualité. Dans le secteur, on ne peut pas avoir n'importe quels outils. Il faut avoir des machines professionnelles qui permettent de supporter la capacité de la préparation. C'est pourquoi, on ne peut pas parler de la viande sans parler de l'horeca qui est un support qui vient pour permettre aux professionnels du milieu d'avoir des machines, des assiettes de qualité etc.
Les perspectives
Bien sûr, les perspectives, sont prometteuses, d'autant plus, que dans notre secteur, au niveau de l'Afrique et partout, on n'a pas un concurrent qui a notre créativité avec un grand artiste comme M. Peter Vanfleteren. Le fait de disposer d’un expert qui est celui de la communauté européenne est prometteur parce que çà nous permet d'introduire ce système en Afrique et surtout de montrer aux africains qu’ils ne doivent rester dépendants de l'Europe pour importer. Aujourd'hui, si nous fabriquons la charcuterie, c'est pour limiter les différents coûts d'importation. On peut avoir un produit local de qualité qui présente une sécurité alimentaire. C'est prometteur.
Dernier mot
Je dirais tout simplement que nous encourageons ce projet et que ceux qui ont les mêmes idées, qui sont du métier, qui opèrent dans ce secteur délicat mais qui ont des lacunes, sont les bienvenus. Ils peuvent toujours nous consulter ; ensemble, nous développerons certains projets et nous pourrons créer une plate-forme qui nous permettra d’échanger, former et conseiller.
Schicko.b@pvf-consulting.com
www.pvf-consulting.com