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Les autorités politiques tchadiennes ont misé sur la chambre de commerce pour promouvoir la croissance économique du pays. Afin d’attirer les investisseurs, son président Koulamallah Souradj compte développer un partenariat, qu’il prône gagnant-gagnant, en Belgique.

Présentation

Je suis operateur économique dans l’immobilier, dans les télécommunications et dans la communication. Je suis président de la chambre de commerce, d’industrie, des mines et d’artisanat (CCIAMA) du Tchad. Nos activités, c’est d’abord la défense des intérêts de nos ressortissants. La deuxième, chose, c’est l’appui que nous apportons en termes de création, de formation et de renforcement de capacités. Nous avons un centre de développement des entreprises qui assure une formation intégrale. Aussi, nous avons toute une politique économique à travers la participation aux foires, aux expositions, aux échanges, aux fora. Nous avons déjà tenu des fora avec les opérateurs économiques libyens, tunisiens, camerounais et du monde etc. Nous faisons des business-forum qui permettent aux différentes parties de se connaitre mutuellement et d’échanger sur les opportunités de chaque pays. En outre, quelle que soit la nature des futurs projets et investissements, la chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture, des mines et d’artisanat met à la disposition des investisseurs des données quantitatives et qualitatives sur la quasi totalité des secteurs. On a une chambre de commerce, d’industrie, des mines et des métiers (artisanat). Nous sommes également une chambre d’agriculture, d’élevage et de pêche.

Quelles sont vos attentes sur ce partenariat avec LenouvelAfrique ?

Notre pays vient de sortir de moments difficiles avec la guerre. Cependant, aujourd’hui, nous avons retrouvé le chemin de la croissance, de la paix et de la stabilité. Le Tchad a besoin de faire connaitre les potentialités qu’il regorge et le rôle de chambre de commerce est de promouvoir l’économie du pays. C’est pourquoi, on voudrait à travers ce partenariat, avec votre journal, montrer aux futurs investisseurs une autre image de notre pays qui est entrain de connaitre de très grands changements dus à l’exportation des produits pétroliers et la mise en place de nouvelles structures comme la raffinerie, les infrastructures. Tout cela contribue à faire connaitre le Tchad qui est un pays d’avenir ou une destination d’avenir pour les investisseurs. Les attentes, c’est d’abord, mettre en exergue les différentes potentialités du pays. En effet, c’est un pays très méconnu parce qu’on a longtemps gardé l’image d’un pays en guerre. Hors, c’est un pays où la stabilité est de mise dans la mesure où les années noires sont derrière nous. Nous sommes en train de mettre en place des stratégies de développement dans les domaines des infrastructures, de l’énergie, de l’environnement parce qu’on n’oublie pas le développement centré sur l’économie verte. Ce partenariat permettra de faire connaitre le Tchad et également de mettre en valeur ses potentialités.

Partenariat avec d’autres chambres…

Nous avons beaucoup de partenariats avec les chambres de commerce en Afrique. Par exemple, on est en partenariat avec le Burkina Faso pour la mise en place d’un centre de formalité. On est en train de voir un partenariat avec la chambre de commerce marocaine pour la mise en place d’un centre de formation. De même, nous avons des partenariats avec des chambres de commerce d’Europe où des associations de promotion économiques sont très dynamiques comme par exemple dans la région de Bourgogne où nous avons un grand partenariat avec la fédération des entreprises qui nous apporte énormément en terme d’accueil, de soutien et d’échanges. En Belgique, ce partenariat peut nous permettre de faire connaitre les différents secteurs de l’économie tchadienne. Mais, il faut d’abord commencer par l’information et la communication. Et justement votre journal est un outil de communication qui nous permettra d’échanger dans plusieurs volets avec les autorités belges.

Quelles perspectives envisagées en Belgique ?

Les autorités tchadiennes attendent un impact certain de ce partenariat dans la mesure où il y aura beaucoup de perspectives. Mais, déjà la Belgique a commencé à développer des activités dans le domaine des technologies dans notre pays mais également dans le solaire et d’autres domaines que nous avons identifiés qui nous permettront de renforcer l’agriculture et l’élevage au Tchad. Nous pensons qu’il y a beaucoup de secteurs que nous pouvons développer ensemble tels que le secteur du tourisme etc.

Dernier mot

Nous espérons beaucoup de ce partenariat du côté de la Belgique afin de faire connaitre notre pays. Toutefois, nous voulons un partenariat gagnant-gagnant où chacun y trouve son compte. Nous avons divers produits à exporter vers la Belgique. Nous avons également besoin d’importer, de la Belgique, la technologie et certains équipements. Cela ne pourra se faire que par le biais d’une connaissance mutuelle. Avec les échanges d’informations, on connaitra mieux la Belgique qui connaitra, à son tour, les potentialités et les besoins du Tchad. Ce qui permettra à nos deux Etats et aux hommes d’affaires de nos pays de contribuer au développement.