Crise financière, marchés boursiers en ébullition, crise des subprimes, le cocktail molotov est réuni pour faire «péter» le plomb des économies les plus puissantes du monde. Chose bizarre, l’Afrique semble regarder venir comme s’il est indifférent au ballet acrobatique des plans de redressement à coût de milliards que la France et les Etats-Unis éjectent dans leur économie. Pourtant, cette crise doit faire peur à notre cher Afrique. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces économies, ces budgets, ces projets et programmes de développement sont greffés sur les aides multi formes au développement. Ainsi, avec cette crise financière qui perturbe le marché mondial, l’aide publique au développement connaîtra inéluctablement une baisse. A qui la faute ? A nos dirigeants africains et à l’option de leur politique économique. Il est clair que l’Afrique en optant de s’inscrire dans les politiques économiques libérales à fait une mauvaise option. Le libéralisme à outrance, aveugle, tue les petites économies. D’où qu’il faut redresser la barre afin de connaître le sens où l’Afrique ira demain. Ce sens doit venir d’une remise en cause de nos politiques monétaires. Cette remise en cause doit prendre en compte le fait que l’Afrique doit adapter son économie à ses réalités propres. Faire en sorte que les retombées des ressources pétrolières, pétrolifères, minières, minéralogiques…profitent au développement local. Partant de cette logique, puisque le développement passe par l’éducation et la paix, chaque africain fera montre d’un patriotisme panafricaniste. D’où qu’il faut stopper les guerres en RDC, gérer de façon subtile «la démocratie à l’Africaine». L’Afrique a plus besoin de prendre conscience que sa force de frappe c’est elle-même. L’extérieur ne pourra pas développer l’Afrique. Ni les aides, ni les prêts encore moins les subventions ne pourront développer ce continent. Seul l’Afrique peut et doit développer par ellemême. Pour imager la donne, aucun rival ne donnera ses techniques de séduction à son concurrent qui l’évincera de son piédestal. Le sens où l’Afrique ira demain doit préoccuper la jeunesse africaine afin de donner une lueur d’espoir aux enfants de demain.