L’année 2019 entame sa course. Dans les quatre coins de l’Afrique, c’est le branle-bas de combat pour réussir cette année. Les défis s’annoncent nombreux. Les plus pressants sont les défis sanitaires, alimentaires, sécuritaires. A ceux-ci s’ajoutent pas des moindres, ceux relatifs à l’éducation et à la politique. Cette nouvelle année est une année charnière, car en 2020, de nombreux pays africains iront aux urnes pour élire leur président. Cette année, une dizaine d’États dont le Nigeria, le Sénégal, L’Île Maurice, la Mauritanie, le Malawi, pour ne citer que ceux-là iront aux urnes pour élire leur Président. L’Afrique, dans sa globalité retiendra son souffle cette année, parce que de la bonne préparation des élections, dépend l’issue des différents scrutins. Lorsque les scrutins, surtout présidentiels connaissent des issues heureuses, cela évite des guerres civiles et des crises internes. De ce fait, il est nécessaire pour l’Afrique, et chaque pays pris individuellement, de travailler à réunir toutes les conditions idoines pour la bonne tenue des élections en 2019 et en 2020. Cela commence par une bonne préparation. Dans cette marche vers les élections, il ne faudra surtout pas mettre sur le bas côté du trottoir, les défis sanitaires, alimentaires et sécuritaires. L’adage dit « ventre affamé n’a point d’oreille ». De même, une population malade ne peut pas contribuer efficacement à son développement. Sans oublier que sans sécurité, nul ne peut dormir les poings fermés, encore moins attirer ou susciter des investissements dans son pays. Les différents défis énumérés sont communs à tous les pays du monde. Cependant, ils prennent une autre dimension lorsqu’il s’agit des pays africains. Ils sont un dénominateur commun à tous les pays du continent. Et, lorsque le dénominateur est commun, le combat doit être aussi commun. D’où la nécessité pour les africains d’avoir un seul cœur, une seule âme et un même défi. Cela passe par le courage d’assumer ses propres choix politiques et économiques dans l’unique et seul dessein d’assurer un mieux-vivre et un mieux-être aux populations. Chaque africain doit faire le choix, courageux, durant cette nouvelle année de poser un acte qui participe à l’avènement d’un continent uni, responsable politiquement et économiquement. Les défis sur le continent sont à la portée des africains. Ils peuvent être relevés. Chaque Africain doit faire preuve de passion, d’abnégation dans la poursuite de nos objectifs communs. « Les hommes qui prennent de grands risques doivent s’attendre à en supporter souvent les lourdes conséquences » confessait Nelson Mandela. L’histoire retient toujours, que ceux qui n’oublient pas leur passé, envisagent leur futur avec sérénité. Lorsque l’on sait d’où l’on vient, on sait forcément où l’on va. L’Afrique se bat pour concrétiser ce futur. Il se bat pour faire de ce futur une réalité, pour faire de ce futur, une créativité vraie. Il ne faut surtout pas désespérer de l’Afrique ni en avoir peur. Le sage Dalaï Lama disait que « là où règne force intérieure et confiance en soi, disparaissent méfiance, peur et doute». Dans cette Afrique, simple et compliquée à la fois, survit une race de peuples et d’individus qui ont consacré leur vie à défendre des valeurs. Des valeurs liées à la vie, à la liberté et à l’honnêteté. L’Afrique, depuis les temps anciens, depuis la nuit des temps, détient en elle-même le sens de la respectabilité, du bon sens et du travail bien fait. L’une des valeurs cardinales des Africains est leur tradition, leur culture, leur savoir-être. Ces valeurs mises en exergue doivent permettre de relever un tant soit peu les défis politiques, économiques et sociaux au cours de cette année.
Les Africains sont des êtres forts, dévoués, travailleurs et intelligents. A ce titre, rien, ni personne, ne doit les détourner de leur objectif principal qui est de faire de l’Afrique, un continent où il fait bon vivre. Ce combat est une œuvre de longue haleine. Il faut y croire pour y parvenir. La foi en quelque chose est déjà le début de la réalisation de cette dernière. Ne l’oublions jamais. Bonne et heureuse année 2019.