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« Avant que je t'aie formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu sois sorti de son sein, je t'avais consacré, je t'avais établi prophète des nations ».

« Regarde, je t'établis aujourd'hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes ».

On peut avoir beaucoup de richesses et être pauvre parce que ne sachant en jouir ou parce que ces richesses nous passent par la main et servent à payer des dettes…L'Afrique n'est pas loin d'une telle réalité. Même si apparemment les maux qui minent notre continent se justifient à travers la mauvaise gouvernance, la mauvaise gestion des capitaux et l'égoïsme…, il ne faut pas perdre de vue que tout problème, quel qu'il soit, tire sa source dans le spirituel. De la même manière qu'un homme a une ombre qui se voit au soleil, tout problème ou situation cachée a une réalité spirituelle.Ces réflexions proposées régulièrement dans le Médit'Afrique nous interpellent tous. Car, elles veulent aller au-delà des discours des spécialistes économiques que nous avons souvent entendus, en proposant des voies de sorties dans lesquelles chacun de nous doit jouer un rôle. L'Afrique, on le voit est affectée en profondeur. L'Africain est atteint dans son moi intérieur. Pire, même son entourage et son environnement sont affectés. L'Africain devient comme un éternel assisté, un homme qui tend sans cesse la main. Que faire donc face à ce sinistre tableau, serait-on en droit de se demander si l'Afrique peut guérir de son mal ? Si oui, comment ? Il faut opérer un « déminage » de notre environnement par des actions prophétiques ; il faut détruire les fondements de sable (idolâtrie, égoïsme,…) sur lesquels nous avons bâti nos maisons, c'est-à-dire nos vies. Il faut réconcilier l'Africain avec sa terre, avec ses montagnes, ses rivières, et les cieux. Il faut rebâtir sur des nouvelles structures ; l'unité, la solidarité entre les peuples, l'esprit de l'excellence dans nos entreprises…