Selon le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères, Mohcine Jazouli, la tenue de la 5ᵉ session de la Commission mixte Maroc-Japon confirme l’amitié profonde, sincère et solide qui existe entre le Maroc et le Japon. « Cette amitié, essentiellement liée à la relation privilégiée » qui existe entre la famille Royale marocaine et la famille impériale japonaise, a été renforcée et rehaussée suite à la visite par le Roi Mohammed VI au Japon en novembre 2005 », a-t-il souligné. Le ministre japonais des Affaires étrangères, Keisuke Suzuki considère qu’en raison de sa position géographique en Afrique, et de sa proximité avec le marché européen, le Maroc attire les investissements étrangers en créant des zones économiques libres. Il estime que les investissements du japon au Maroc devraient croitre les années à venir.
Ainsi donc au cours de cette rencontre trois accords majeurs ont été signés par les deux parties. Le communiqué officiel indique que le premier accord signé entre le Maroc et le japon, porte sur la promotion et la protection de l’investissement. Il a pour objectif de créer des conditions favorables aux investissements dans le territoire de chaque pays et ce, afin de promouvoir les relations économiques et bilatérales.
Selon Jeune Afrique, il s’agit plus spécifiquement des traitements accordés aux activités d’investissement et aux investissements bilatéraux : la préférence nationale et le principe de nation la plus favorisée en phase de pré-investissement ; le traitement juste et équitable ; les conditions d’expropriation et d’indemnisation ; la liberté de transfert et les procédures de règlement des différends.
Le deuxième vise à éviter la double imposition en matière d’impôts sur le revenu et à prévenir l’évasion et la fraude fiscales. Cette convention s’applique aux personnes résidant dans le territoire des deux parties et couvre les impôts sur le revenu dans les deux pays.
Quant au troisième accord, il consiste en un don d’équipement au profit de la délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).
Pour l’agence marocaine de presse MAP, le Maroc et le Japon peuvent jouer un grand rôle, à travers la coopération, dans le développement de l’Afrique. De ce fait le royaume chérifien est un partenaire important pour le Japon et constitue une passerelle vers l’Europe et l’Afrique, soulignant la forte présence des entreprises japonaises sur le territoire marocain.