La génération Y, celle des 3,75 G envahi le continent. Les téléphones portables sont en ébullition avec leur corollaire d’effets positifs comme négatifs. Le continent est au rendez-vous de la connectivité téléphonique. Des téléphones portables, il y en a partout. Et cela est de bonne guerre. Il ne faut pas crier au loup lorsqu’il n’existe pas. L’Afrique est au rendez-vous du faire entendre, du faire parler. We are! We stay! Nous y sommes! Nous y restons! Le téléphone portable est devenu un outil incontournable pour toutes les personnes à la recherche d’une « existence ». Cette « existence » est et demeure. Aux heures contemporaines, avec un appareil portable, l’on peut te joindre à tout moment. Si cela n’est pas possible, cela signifie que tu n’existes pas. C’est en ce sens que l’Afrique ne veut pas être en porte-à-faux avec l’évolution du monde. C’est une obligation extraordinaire semble dire l’Afrique aux générations futures. Cependant, il faut toujours séparer le bon grain de l’ivraie. Pour être sur la même longueur d’onde que nos lecteurs, nous définirons la génération Y. La « Génération Y » est celle de l’essor des technologies informatiques. Elle regroupe les personnes nées entre 1980 et 2000, qui ont grandi au même rythme que les ordinateurs et Internet. Ils ont les TIC dans le sang (Digital natives) et s’en servent à tour de bras pour Communiquer, Collaborer et Créer (les 3 C). Les réseaux sociaux sont au cœur de la définition de la génération Y. Pour elle, Facebook, Twitter et autres sont devenus le meilleur moyen de se faire connaître, de développer sa visibilité ou d’élargir ses relations. Être connecté quel que soit l’instant et l’endroit, accéder à n’importe quel contenu avec n’importe quel appareil, tel est le nouveau défi technologique, conseillait Arsène Flavien Bationo, Directeur de publication du « Le Stratège » dans sa conférence intitulée : « Les réseaux sociaux en temps de crise : Quels impacts sur le déroulement des événements ? ».
Dans sa quête de la maturité sociale, il y a une dérive sociale qu’il faut stopper net. Elle se conjugue au fait qu’étant un continent d’avenir, les jeunes africains doivent faire la part des choses dans le choix des cultures. Choisir sa culture, c’est choisir sa vie. Choisir de vivre dans la réalité de la vérité, c’est choisir de vivre de façon respectueuse et respectable. L’Afrique a décidé de construire un futur, et il (le continent) le construira. Il faut éviter d’être une génération « tête baissée ». De quoi s’agit-il ? Dans le train-train quotidien, les amis s’invitent. Le drame de l’Afrique aujourd’hui, est qu’autour de la table, personne ne regarde l’autre, tout le monde à la tête baissée, en train de manipuler son portable ou lire les réseaux sociaux. Cela est un drame pour l’Afrique car, disait un proverbe africain : « L’arbre qui tombe fait beaucoup de bruit, mais la forêt pousse dans le silence ! ». L’Afrique doit vivre avec ses valeurs de dialogue, de tradition, de vérité et d’humour. Il est né dans la joie de la communauté, et il mourra dans la joie de la connaissance de la vérité. La Génération présente est une opportunité pour l’Afrique. Elle doit faire en sorte de trahir les vérités toutes faites que l’on colle à l’Afrique. Amadou Hampaté Bah disait : « Ne regrette rien, il faudra toujours continuer à apprendre et à te perfectionner, et ce n’est pas à l’école que tu pourras le faire. L’école donne des diplômes, mais c’est dans la vie qu’on se forme ». Ne copions pas, soyons nous-mêmes ! Car, la chance de l’Afrique est de véhiculer des valeurs qui transgressent l’entendement humain ! Nous serons parce que l’autre existe : l’autre sera parce que l’Afrique existe.
L’existence n’aura jamais été possible, si les dignes fils de l’Afrique, du passé, du présent et du futur, n’avaient pas accepté de donner leur vie pour le travail bien fait… Evitons d’être une génération « tête baissée! ».