Le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, s’est rendu du 27 au 30 mars 2017 en Algérie où il a rencontré son homologue Abdelaziz Bouteflika. Au menu des échanges, la Libye et les partenariats économiques entre les deux États.
Le Congo et l'Algérie entendent consolider leurs relations de coopération vieille de plus de 50 ans. Au cours de la visite du président congolais, Denis Sassou-Nguesso, une quinzaine d’accords et de mémorandums d’entente ont été signés et portent sur divers domaines. Selon le ministère congolais des Affaires étrangères, les accords signés concernent entre autres, les domaines de la marine marchande, la communication, la culture, du commerce, des affaires étrangères, de l’enseignement supérieur, l’agriculture, l’enseignement technique.
Depuis plusieurs décennies, l'Algérie soutient le Congo-Brazzaville dans le domaine de la formation des cadres civils et militaires. Selon Jeune Afrique, la signature de ces accords a été précédée par la réunion de la Grande commission mixte algéro-congolaise qui a appelé les patrons des deux pays à prendre en charge la relation entre les deux États et à lui imprimer la cadence qui lui convient.
L’Algérie et le Congo, exportateurs de pétrole, sont frappés chacun par la crise née de la baisse des cours de ce produit sur le marché international. Ils entendent, a appris J.A, élargir leur coopération dans des domaines tels que les hydrocarbures et l'agriculture.
Selon le site congo.com, au cours de son séjour en Algérie, le président congolais a visité l’Académie militaire de Cherchell, ainsi que des unités industrielles dans la ville de Constantine pour se renseigner sur le modèle productif algérien. Il s’est aussi rendu à la Somatel, filiale de l’entreprise nationale de matériel de travaux publics ENMTP, dans l’entreprise publique de gerbage et de manutention GERMAN ainsi que chez le fabricant de tracteurs agricoles ETRAG.
Par ailleurs, l’entretien entre les deux chefs d’État a également porté sur des questions internationales d’intérêt commun, notamment la situation en Libye. Le Congo et l’Algérie font partie du comité des 10 pays africains impliqué à la recherche de solution à cette crise, et le président congolais qui dirige le Comité de haut niveau de l’union africaine pour la Libye a estimé que l’Algérie reste un acteur incontournable de la recherche de solution à cette crise qui perdure depuis 2011. Sur les antennes de RFI, le président congolais a affirmé que l'Union africaine ne croyait pas en une solution militaire et qu'elle travaillerait pour mettre tout le monde autour de la table.