Le 18 octobre 1978, après la parution de la fumée blanche au dessus de la Chapelle Sixtine à Rome, le cardinal Carol Wojtyla venait d’être élu 264ème successeur de Saint Pierre. Baptisé Jean Paul II, les premières paroles qui sortirent de sa bouche furent « N’ayez pas peur… ! ». Aujourd’hui, cette parole d’espoir retentit à jamais. C’est une parole de vie, une parole qui pousse à l’action. L’espoir d’un monde meilleur. Surtout, pour la jeunesse africaine en proie aux incertitudes du lendemain ; assaillis par de multiples questionnements sans réponses ou avec des réponses insuffisantes. La jeunesse, fer de lance des économies, a son rôle à jouer dans l’évolution du monde, particulièrement en Afrique. Elle ne doit plus avoir peur d’aller au charbon. Un jeune qui se bat doit vaincre plusieurs adversités qui ont pour noms le chômage, la délinquance, la malhonnêteté. Le chômage en Afrique doit être combattu avec la vigueur des jeunes. Aujourd’hui, si les jeunes sont les « sans-emploi » en majorité, c’est une honte. Honte pour nos gouvernants mais surtout, honte pour la jeunesse elle-même. Jeunesse est synonyme d’initiative. Et, cette initiative se conjugue avec détermination et avec un sens élevé de la créativité. Il faut sortir des sentiers battus où tout le monde veut se faire employer par la fonction publique. Heureux le jeune qui développe des initiatives afin d’ajouter de la plus-value à l’économie de son pays. Certains diront qu’il manque le financement nécessaire pour entamer des activités génératrices de revenus. Il faut souvent partir du néant pour bâtir sa fortune, pour bâtir sa réputation. L’Afrique a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils pour se construire. Elle a besoin des bras valides, des cerveaux, de l’intelligentsia de toutes celles et ceux qui sont assoiffés d’un monde meilleur, d’un monde où il fait bon vivre. Cela est possible. À condition que toute la jeunesse africaine dans son ensemble et, chaque jeune pris individuellement, se fixe des objectifs spécifiques et réalisables. Par-dessus tout, que chaque jeune s’arme d’un mental de fer et d’un courage d’acier pour transformer les difficultés en solutions, les problèmes en avantages. Il faut se mettre avec courage et abnégation sur le chemin de la recherche de l’épanouissement. Un épanouissement guidé par la soif de la vérité et la quête du savoir. Le Nouvel Afrique vous y accompagne à travers ses écrits sur divers sujets ayant trait à l’Afrique et en son devenir. Notre continent, au-delà de tout subjectivisme, a sa place dans le concert des nations. C’est au prix de la solidarité entre ses fils que sa voix portera haut avec l’espoir que l’Afrique n’est pas et ne sera pas un continent maudit. Croyons que nous le pouvons et travaillons à le pouvoir. La jeunesse africaine doit bâtir un monde différent comme le disait Shimon Peres : « La démocratie ne consiste plus à s’engager à ce que tous soient égaux, mais à ce que chacun puisse être différent, tout en étant traité également. Elle n’est plus la revendication de la libre expression, mais de l’auto-expression pour ne pas sombrer dans le trou noir de la globalité. Nous devons le comprendre et laisser la jeunesse bâtir un monde différent. »