L’Afrique se bat au quotidien pour assurer son développement. Depuis les indépendances, malgré les hauts et les bas de ce continent, les filles et fils travaillent pour un lendemain meilleur. La mayonnaise prend petit à petit, même si par moment, la machine du développement semble prendre quelques grains de cailloux, à cause de la voracité des puissances coloniales. A scruter de près l’évolution de l’Afrique ces 10 dernières années, on sent que les choses bougent…Les jeunes africains prennent de plus en plus de responsabilités. Ils s’engagent davantage dans le business. Ils entreprennent. Ils sont ambitieux. L’Afrique ira d’échec en échec pour parvenir à la victoire. Car elle a fait de la persévérance son credo. Winston Churchill disait à ce propos que : « le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.» De nombreux actes posés à travers le continent, révèlent une jeunesse africaine et des dirigeants qui veulent transformer leur existence. Ils veulent bâtir l’Afrique. En droite ligne de Périclès, reconnaissons qu’« il n’est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage.» Et on ne peut renaître que si l’on est mort en soi-même. Le combat de l’Afrique est de se réaliser. Or, l’on ne peut se réaliser que lorsqu’on accepte d’être ce qu’on est et partant travailler à changer notre image pour devenir meilleur. Depuis les indépendances, malgré le fait que le continent soit tiraillé par les crises incessantes, une réelle dynamique prouve que les obstacles au développement sont en train d’être surmontés. Oui! C’est encore possible de construire l’Afrique. Il est encore possible, face au désespoir causé par les guerres, les attentats, de rebâtir une Afrique qui va de l’avant. Les plus belles pages de l’humanité ont été écrites durant les moments les plus difficiles. Un contemporain disait que « ce sont les moments difficiles qui font la vérité des hommes ». Ce sont les crises, les incertitudes, les tribulations qui forgent le socle de ce continent, mère de tous les continents. Il est encore possible de bâtir une Afrique qui défie le temps, de surmonter les obstacles pour inscrire son nom parmi les continents qui ont décidé de prendre leur destin en main. Pour y parvenir, les moyens existent, les opportunités à portée de main. Les leviers de la croissance ont besoin d’être activé à cet effet. A vue d’œil, le chantier semble colossal. Et pourtant ! Oui ! Il est encore possible de reconstruire ce beau continent ; ce continent qui a tout à donner au monde et, attendre des autres la reconnaissance et la paix. L’Afrique est un concentré de solutions, de richesses et d’opportunités. Tous les domaines semblent vierges. Tous les secteurs sont à «apprivoiser». Les leviers de la croissance dans les domaines de la paix, de la santé, de l’agriculture, de l’éducation, de la recherche, des mines, du tourisme, des industries sont à activer. Il ne peut y avoir de développement durable que lorsque la nécessité rejoindra le besoin.
L’Afrique veut aller au contact des autres sans refuser d’être elle-même dans le concert des nations. Entre deux maux, il faut choisir le moindre. C’est la raison qui pousse l’ensemble du continent, à repenser ses plaies économiques et entamer la marche vers la victoire du développement. Victoire qui rime avec satisfaction des besoins vitaux des populations. L’Afrique essaie tant bien que mal d’être au diapason de l’éducation pour tous en prenant des initiatives capables de donner un nouveau souffle à l’accès au savoir. Un savoir apprécié comme la clé de voûte qui soutient le développement de chaque homme, de chaque nation et de chaque peuple.