De la communication au commerce de bijoux, il n’y a qu’un pas. Charly Dralou l’a franchi. Directeur de « Janet-Paris Bijoux » la ligne de bijoux fantaisie créés par la Maison de diamant Celinni Paris-Anvers-Hong Kong, Charly dévoile un pan du commerce de cette pierre précieuse.
Le nouvel Afrique (LNA) : Monsieur Charly Dralou, vous êtes une sommité sur la place de Paris. Vous êtes connu dans la mode, les événements, la communication, les relations publiques etc. Quelle est votre fonction exacte ?
Charly Dralou (CD) : Je suis actuellement le directeur de la société Janet-Paris Bijoux, société spécialisé dans la vente e-commerce de bijoux sur le net. Autodidacte de naissance, j’ai toujours fait les choses que j’appréciais.
LNA : Votre fulgurante carrière commence en septembre 2001 avec l'agence de communication événementielle "V.I.B'S Concept" en tant que directeur & gérant. En 2006 - 2007, vous êtes le chargé de communication du "WA Restaurant". De juin 2007 à juin 2008, vous êtes Directeur Général, Producteur et chargé des Relations Publiques de "Label Music 3 Mill/Studio Roxy". Et, j'en passe…D’avril à juillet 2011, vous organisez des soirées et êtes le chargé des "relations publiques" du "Queen, Le Prestige (Le palace), Le Barramundi". Que des références prestigieuses! Aujourd'hui, nous vous retrouvons dans le milieu très fermé du diamant. Pourquoi?
CD : Parce que le diamant est un métier d’excellence et cela correspond tout à fait aux exigences que je m’impose à moi-même. Quitter le monde de la nuit et mettre mes compétences au service des entreprises qui travaillent le jour.
LNA : Qu'avez-vous fait pour que David Sussman vous remarque?
CD : Je l’ai rencontré lors d’un cocktail privé dans lequel j’assurais les relations publiques et lui ai proposé de mettre mes compétences au service de sa structure. Nous nous sommes très bien entendus tout de suite et c’est à ce moment-là que notre relation à commencer !
LNA : Vous êtes le Directeur de "JANET PARIS" (Une ligne de bijoux fantaisie à prix usine créée par la Maison Celinni et vendue uniquement sur le web). Quel est votre rôle et que propose la ligne "Janet Paris"?
CD : Je suis le Directeur de la branche ‘Bijouterie’ du groupe Steinberg International. Mon rôle est de promouvoir et développer JANET-PARIS.COM
LNA : La Maison Celinni est le diamantaire leader sur le web. Quelle a été votre stratégie marketing pour le décryptage des profils de vos futurs clients(e) potentiels?
CD : Nous nous adressons principalement à des acheteurs masculins qui désirent faire plaisir à leur moitié. Nous développons maintenant des lignes de créations pour que la gente féminine soit séduite et s’intéresse au monde du diamant. C’est une technique qui est magique ! Nous mettons surtout l’accès sur nos tarifs qui sont adapté à toutes les classes.
LNA : Pour vous, au delà du minerai, qu'est-ce qu'un diamant?
CD : Le diamant est la matière la plus dure que l’on connaisse. Il est fait de carbone pur, cristallisé à très haute pression et sous très haute température. Dans la nature, ce type d’environnement n’existe qu’à des profondeurs de 150 à 200 km sous la surface de la terre.
Des éruptions volcaniques ont ramené à la surface de la terre des appelées « Kimberlite » et «lamproït» dont on extrait le diamant.
LNA : Quelles sont les méthodes d'extraction du diamant?
CD : Les méthodes d’extraction sont très diverses, en fonction de la manière dont les diamants se présentent à la surface de la terre. L’exploitation de filons de kimberlite se fait à ciel ouvert ou dans des mines souterraines. Une fois libérés par l’érosion de leur matrice de kimberlite, les cristaux de diamant sont charriés par les fleuves et les rivières. Les lits des rivières sont dragués et les alluvions sont tamisées. Cette technique est appelée «prospection alluvionnaire». La «prospection marine» consiste dans l’exploitation des strates côtières sablonneuses par pompage du gravier diamantifère. La découverte de diamants peut donc être le résultat de vastes opérations industrielles, mais aussi de méthodes à petite échelle ou même du travail artisanal. Les diamants sont rares. Il arrive qu’il faille traiter 250 tonnes de roche, de sable et de gravier pour extraire un carat de diamant. La production annuelle mondiale s’élève à environ 100 millions de carats, dont seulement 20% de qualité gemmologique.
LNA : Comment le diamant brut est-il transformé en pierre polie?
CD : Le diamant brut atteint sa forme et sa brillance finales après une succession de processus de fabrication : le clivage, le sciage, le débrutage et le brillantage.
LNA : Il faut être un expert pour estimer la valeur d'un diamant. Quels sont les principaux critères à maitriser pour apprécier un diamant à sa juste valeur?
CD : La qualité d’un diamant est déterminée par les quatre C. Carat (poids), Couleur, Clarté (ou pureté) et Cut (taille).
LNA : La valeur d'un diamant dépend aussi de son poids. Ce poids s'exprime en carats. Pouvez-vous nous dire Monsieur Charly Dralou ce qu'est un carat?
CD : Le poids du diamant s’exprime en carats. Un carat est égal à un cinquième de gramme. Le nom «carat» provient de la graine du caroubier. Celle-ci, appelée «carubis» avait une masse d’environ 0,2 gramme.
LNA : Le monde entier connait la Ville d'Anvers en Belgique en tant que centre mondial du diamant. Y a-t-il d'autres centres économiques méconnus des non-initiés?
CD : Située au cœur de l’Europe, Anvers est aisée à atteindre en voiture, en avion ou en train. Le centre diamantaire se concentre sur quelque 2 kilomètres carrés non loin de la Gare centrale. Plus de 50% de la production mondiale de diamant brut ou poli, industriel ou de qualité gemmologique, passe par Anvers.
Depuis les temps imémorables, l’homme a toujours été fasciné par la beauté et le mystère du diamant. Jusqu’au 18ème siècle, l’Inde était la seule source connue de diamant dans le monde. Au cours de la seconde moitié du 19ème siècle, les premiers diamants ont été découverts en Afrique, provoquant une véritable «fièvre du diamant». Les premiers prospecteurs de diamant travaillaient seuls et à la main, mais quand les puits ont commencé à s’approfondir, de grandes sociétés minières ont vu le jour et se sont mises à exploiter les mines de diamant en utilisant un équipement mécanique. Aujourd’hui, les premiers pays producteurs de diamant sont l’Australie et le Congo pour les diamants industriels et l’Afrique du Sud, l’Australie, le Congo, la Russie, la Namibie et le Botswana pour les pierres de qualité gemmologique.
LNA : Quel est le rôle du Conseil Supérieur du Diamant «CSD»?
CD : Le CSD est une organisation centrale chargée de la promotion des intérêts du commerce et de l’industrie diamantaires, ainsi que de ceux des consommateurs.
LNA : Quels sont les diamants les plus connus et les plus chers au monde?
CD : Le Cullinan: diamant en forme de poire pesant 530,20 carats appelé aussi «The Star of Africa». Il fait partie des joyaux de la couronne britannique. Il est exposé à la Tour de Londres. Le Koh-I-Noor: cette «montagne de lumière» est le plus ancien des diamants célèbres. Il est de forme ovale et pèse 108,93 carats. Découverte en Inde, cette pierre est exposée aujourd’hui avec les joyaux de la couronne à la Tour de Londres. Le Hope: c’est un diamant bleu de 44,50 carats dont la brillance est remarquable. Pour le moment, cette pierre est exposée au Smithsonian Institute à Washington. Elle a la triste réputation de porter malheur.
LNA : Aujourd'hui la Maison Celinni attire et développe une clientèle de particuliers qui a perdu confiance dans les banques et dans les investissements traditionnels. Le diamant devient-il un investissement plus rentable que les banques?
CD : Le diamant est au 21ème siècle ce que le pétrole était au 20ème. Nous notons une progression moyenne de 10% par an.
LNA : Charly Dralou, en tant que professionnel travaillant dans ce milieu très fermé du diamant, quel conseil donneriez-vous à nos lectrices et lecteurs qui voudraient acheter un diamant?
CD : Le seul conseil concret que je pourrais leur donner est d’appeler mon Bureau parisien.
SITE :
www.janet-paris.com
www.bijoux-celinni.com