Article publié le 2012-09-15 par par jamal garando Maghreb
Les news du Net [09/2012]
Mosquée Hassan II, Casablanca, Maroc © Ben Freeman

Filière laitière : Nestlé investit 5 millions d’€ au Maroc

Après Danone, c’est au tour du géant de l’agroalimentaire Nestlé d’investir la filière du lait au Maroc. Vendredi, le groupe suisse a en effet annoncé qu’il s’apprêtait à investir 5 millions d’euros pour développer sa filière laitière dans le royaume, information que relayent aujourd’hui les Echos.fr.

«Par ce financement, qui doit s’étaler sur une période de 3 ans, Nestlé vise ainsi à augmenter de 50% la production laitière du pays à l’horizon 2020», a déclaré à l’AFP l’un des responsables de l’entreprise. Il s’inscrit du reste dans le cadre d’une convention privé-public signée le 25 avril dernier avec la région Doukkala-Abda (El Jadida/Safi) dans lequel la firme suisse s’était engagée «à apporter son expertise» aux quelque «10 766 producteurs de lait, regroupés en 130 coopératives laitières et 8 fermes individuelles» de la région. Une région qui compte à elle seule pour près du quart de la production nationale (22%).

«38% de cette production est aujourd'hui destinée à la transformation en lait pasteurisé ou en poudre. 43.200 éleveurs travaillent à la production du lait dans la région et engendrent un CA de plus d'un milliard de dirhams», rapportent les responsables du groupe. Or, ces producteurs manquent de formation et les centres de collecte de lait, de moyens. D’où l’idée d’établir un partenariat avec «24% des producteurs laitiers de la région» qui passe d’une part, par la formation de ces derniers aux méthodes d’exploitation (accès au marché, transport, valorisation du produit) et de traites nouvelles; et d’autre part, par la fourniture de nouveaux équipements aux centres locaux de collecte de lait.

Faire d’une pierre, deux coups

Par ce transfert d’expertise, Nestlé Maroc cherche ainsi à marquer sur deux tableaux, à savoir : augmenter les capacités de production nationale de lait tout en s’assurant une mainmise «à la source» sur ladite production. Le lait joue en effet un rôle crucial pour l'entreprise qui s’en sert pour l’élaboration des très nombreux produits qu’elle commercialise (lait pour bébé, lait en poudre, chocolat au lait, etc.). Or, à la suite de la sécheresse qui a sévi au Maroc et en Europe cette année, la flambée des prix mondiaux de l'aliment composé pour le bétail (maïs et soja) a fait peser une «menace directe» sur le développement de la filière de production laitière, mettant ainsi en péril l’activité du groupe. En réaction, cette dernière a donc probablement dû revoir sa stratégie de développement en la réorientant vers un meilleur contrôle de la ressource lait, et ce, afin d’amoindrir l’impact des aléas du climat et du marché sur son prix. La mainmise de l’entreprise sur la production de ce qu'il convient d'appeler désormais «l'or blanc» marocain semble abonder dans ce sens.
Source : www.yabiladi.com


 

Corruption et harcèlement au Maroc
Le Roi Mohammed VI ordonne une enquête

SM le Roi Mohammed VI a ordonné l’ouverture d’une enquête sur les comportements frauduleux de corruptions et de harcèlements exercés par des membres de services de sécurité à des postes frontières, annonce jeudi un communiqué du Cabinet royal.

Cette enquête, ouverte suite à des plaintes exprimées par des ressortissants Marocains Résidant à l’Étranger ayant subi des désagréments lors de leurs passages par plusieurs postes frontières du Royaume, a conduit à l’interpellation de plusieurs membres des services de police, de la douane et de la Gendarmerie royale qui seront déférés devant la juridiction compétente, ajoute le communiqué.

En voici le texte intégral :
"Dans le cadre de l’écoute constante et de la bienveillance dont entoure Sa Majesté le Roi l’ensemble des citoyens marocains où qu’ils se trouvent, diverses plaintes ont été exprimées par des ressortissants Marocains Résidant à l’Étranger suite aux désagréments subis lors de leurs passages par plusieurs postes frontières du Royaume.

Sa Majesté le Roi a ordonné l’ouverture d’une enquête conformément à la loi, portant sur ces comportements frauduleux de corruption et de harcèlement, exercés par des membres de services de sécurité affectés auxdits postes frontières.

L’enquête ainsi diligentée a conduit à l’interpellation de plusieurs membres des services de police, de la douane et de la Gendarmerie royale qui seront déférés devant la juridiction compétente.

Sa Majesté le Roi va suivre personnellement ce dossier, qui ternit l’image du Maroc et des Marocains, afin d’empêcher que de tels agissements nuisibles se reproduisent.

Dans ce cadre, une séance de travail s’est tenue au Palais royal de Casablanca sous la présidence de Sa Majesté le Roi, en présence du ministre de l’intérieur, du ministre de l’économie et des finances, du Général de corps d’armée Commandant de la Gendarmerie royale et du Directeur général de la Sûreté nationale et du Directeur Général de la Douane et impôts indirects".


 

Effets de la crise sur les MRE (Marocain-Ressortissant à l’Etranger)
Benkirane optimiste quant à la possibilité de les surmonter

Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a souligné que les effets de la crise économique internationale ont mis les Marocains du monde dans une situation difficile, se disant toutefois optimiste quant à la possibilité de la surmonter.

Intervenant lors d'une rencontre, organisée vendredi à Rabat à l'occasion de la journée nationale de la communauté marocaine établie à l'étranger, Benkirane a estimé qu'à travers la solidarité, il est possible de surmonter la crise que connaît la zone euro, mettant en avant la nécessité d'améliorer les services rendus aux Marocains du monde et de résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés.

De son côté, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd Dine El Otmani, a rappelé les mesures prises par son département pour hisser le niveau des services rendus aux Marocains du monde, dont l'élargissement du réseau des consulats et l'amélioration de leurs prestations. Il a également, rappelé les programmes lancés par son département en faveur de la communauté marocaine résidant à l'étranger, notamment ceux en relation avec la gestion des consulats, la généralisation de la carte biométrique et du passeport biométrique et le système informatique de l'état civil, soulignant que l'objectif de ces programmes est d'offrir «des services rapides, efficients et de qualité».

Pour sa part, le ministre délégué chargé de la fonction publique et de la modernisation de l'administration, Abdelâdim El Guerrouj, a mis l'accent sur une série de chantiers visant à opérer des changements radicaux au niveau de la relation entre l'administration et les citoyens et ce, dans la perspective de rendre l'administration plus efficiente et plus proche des citoyens.

Il a, à cet égard, cité la facilitation de l'accès aux services administratifs publics, le renforcement et le développement de l'administration électronique pour améliorer et simplifier les procédures, soulignant que le gouvernement prévoit dans les prochaines semaines de mettre en place des unités au sein de l'ensemble des administrations pour améliorer l'accueil, recevoir les doléances et assurer la permanence.

Quant au ministre délégué chargé du Budget, Idriss El Azami El Idrissi, il a affirmé que son département œuvre en faveur de l'amélioration des services, notamment la déclaration électronique des véhicules depuis les pays de résidence, ce qui permettra dans un avenir proche le transit automatique des véhicules. Il a été procédé aussi à la mise en place de permanences, la suspension des congés administratifs pour les cadres travaillant dans les centres de transit lors de la haute saison, outre la distribution d'un guide douanier en faveur des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a-t-il dit.

Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence notamment du ministre d'Etat, Abdellah Baha, du ministre de l'Education nationale, Mohamed El Ouafa, et du ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Marocains Résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, il a été procédé à la signature d'une convention de partenariat entre le ministère chargé des Marocains Résidant à l'étranger et la Caisse nationale des retraites et d'assurances, représenté par la Caisse de dépôt et de gestion (CDG).

Cette convention, signée par Maâzouz et le secrétaire général de la CDG, SaidLeftit, vise à permettre à la communauté marocaine établie à l'étranger d'adhérer au régime de retraite au Maroc, en assurant une couverture de retraite adaptée aux besoins de cette communauté, englobant une mention de retraite et le transfert du corps du défunt à la mère patrie en cas de décès.

Plus de 3 millions de Marocains résident à l'étranger, selon un décompte des consulats marocains, soit plus de 10% de la population du Royaume.
Source : MAP.


 

Adoption au Maroc : Vers la fin de la kafala pour les MRE et les étrangers ?

Angoisse et inquiétude, c’est ce que ressentent actuellement les associations spécialisées en kafala et les parents MRE et étrangers qui souhaitent adopter un enfant au Maroc. La raison : une nouvelle circulaire signée Mustapha Ramid, le ministre de la Justice, va voir le jour ces prochaines semaines au Maroc et prévoit de durcir les procédures de kafala.

Une circulaire durcissant les procédures administratives relatives à la kafala va voir le jour dans les prochaines semaines au Maroc. C’est ce que nous a confirmé aujourd’hui le ministère de la Justice. «Effectivement une circulaire va voir le jour dans moins d’un mois. Elle va permettre d’unifier les modalités administratives de la kafala pour faciliter le travail des juges marocains», explique Hassan Serrat, conseiller en communication du ministre de la Justice Mustapha Ramid. La circulaire sera plus ferme au niveau des papiers que les parents marocains devront soumettre pour entreprendre une procédure de kafala. Par exemple, une femme marocaine célibataire ou divorcée souhaitant adopter devra désormais avoir obligatoirement un compte bancaire.

Une circulaire encore floue

Néanmoins, qu’en est-il des parents Marocains Résidents à l'étranger ou des parents non-marocains ? Cette nouvelle circulaire prévoit-elle de nouveaux durcissements pour les parents étrangers et MRE souhaitant également prendre en charge un enfant marocain ? Hassan Serrat ne peut répondre à ces questions nous invitant à contacter directement le département des affaires civiles au sein du ministère de la Justice pour obtenir les réponses. Chose que nous faisons, à maintes reprises, mais sans résultat.

Néanmoins, ce qui est sûr, c’est que l’arrivée de cette nouvelle circulaire inquiète sérieusement les associations spécialisées en kafala ainsi que les parents MRE et étrangers. Une inquiétude grandissante, surtout depuis la parution d’un article dans le quotidien arabophone Akhbar Al Youm reprenant les déclarations tenues par le ministre Mustapha Ramid au Parlement la semaine dernière, promettant de réserver la kafala aux Marocains et musulmans vivant au Maroc. «Le ministre a déclaré son opposition catégorique à donner des enfants à des familles qui s’installent hors du Maroc, en précisant que ‘personne n’a le droit d’autoriser, à quelque titre que ce soit, la kafala de nourrissons, faite par des familles installées hors du Maroc’», écrit le journal avant d’ajouter : «Il annonce que son ministère a décidé d’une nouvelle mesure applicable au courant de ce mois, qui réserve la kafala à des familles marocaines ou étrangères musulmanes résidant au Maroc».

Une association déconseille aux parents d’entamer une kafala

«On est très inquiet et nos adhérents le sont aussi. Ils se posent pour le moment beaucoup de questions auxquelles on n’est pas, hélas, en mesure de répondre. C’est pour cela qu’on déconseille aux couples étrangers et MRE de se rendre actuellement au Maroc pour entamer une démarche de kafala, le temps de découvrir le contenu de cette circulaire et de voir si elle nous concerne vraiment», estime de son côté Abdel Jamil, président de kafala.fr, association se battant depuis 2011 pour une meilleure législation de la kafala au royaume. Abdel Jamil évoque également le cas de plusieurs parents français adhérents de l’association bloqués depuis 3 mois au Maroc car les autorités n’ont pas encore mené les enquêtes adéquates auprès des parents adoptants ou n’ont pas délivré les sorties de territoire pour les enfants.

«On peut comprendre que le ministère craint de voir ces enfants marocains adoptés oublier leur pays d’origine ou leur religion parce que c’est vrai, il existe certaines agences d’adoption étrangères au Maroc qui font adopter des enfants marocains par des étrangers sans proposer aucun suivi sur ce que devient l’enfant. Mais nous, on se bat pour une réglementation de la kafala afin de protéger avant tout les intérêts des enfants adoptés. On propose un suivi des parents avec l’enfant dans les consulats marocains de l’étranger pour voir, par exemple, si l’enfant n’a pas changé de prénom. On demande un juste milieu et non pas qu’on ferme du jour au lendemain les portes de la kafala», ajoute-t-il.

«Un véritable drame pour les enfants !»

Chez les avocats spécialisés en kafala, c’est également le flou total. Certains ont entendu parler de cette circulaire mais n’en connaissent pas encore le contenu et l’impact qu’elle aura sur les démarches de kafala entamées par les parents étrangers.

«On a appris la chose par certains journaux mais on ne sait rien. On aurait aimé que le ministre s’assoie avec les associations de kafala et des représentants des familles étrangères pour discuter des aspects à améliorer dans la kafala et notamment celui des lenteurs administratives», déplore Nadia Mouhir, avocate au barreau de Rabat spécialisée depuis près de 10 ans dans les affaires de kafala. «La circulaire est une décision ministérielle qui a pour objectif de combler un trou dans la loi. Le Maroc a totalement le droit de décider et de veiller à l’avenir de ses enfants marocains mais, ce que nous demandons au ministre, c’est de privilégier et de penser avant tout au bien-être des enfants et au lien affectif qui s’est créé entre les parents étrangers venus au Maroc spécialement rencontrer les enfants qu’ils veulent prendre en charge. Que va-t-on expliquer à ces enfants ? Certains d’entre eux souffrent de maladies chroniques ou sont handicapés. Il était quasi impossible de leur trouver une famille ici au Maroc. Cela risque d’être un véritable drame pour ces enfants. Ils risquent de ne pas avoir une deuxième chance dans leur vie», poursuit-elle. «Le ministre parle des étrangers riches qui viennent au Maroc pour entamer une procédure de kafala, mais les familles que j’accompagne ne sont pas riches. Elles sont issues de la classe moyenne mais sont riches de cœur. Elles veulent juste prendre soin d’un enfant et lui offrir le meilleur, elles ne viennent sûrement pas au Maroc pour acheter un enfant !», conclut-elle.

Kafala, le combat continue aussi en France

En plus de se battre pour une meilleure législation de la kafala au Maroc, l’association Kafala.fr mène également une autre bataille en France afin de faire reconnaitre officiellement la kafala judiciaire auprès des autorités françaises pour que les enfants recueillis par des parents français sous le régime de la kafala puissent avoir les mêmes droits que les enfants adoptés. Ainsi, l’association Kafala.fr a lancé cette pétition sur son site internet pour réclamer cette reconnaissance officielle.


 

La jeunesse et la promotion de l’action associative au cœur des initiatives royales dans la région du Grand Casablanca

Développement des compétences, intégration socio-professionnelle des jeunes, création d’activités génératrices de revenus et promotion de l’action associative sont les maîtres-mots des initiatives entreprises, mercredi, par SM le Roi Mohammed VI, au niveau de la région du Grand Casablanca.

A fort impact social, ces initiatives, réalisées par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité moyennant une enveloppe budgétaire de 12,4 millions de dirhams (MDH), consistent en la pose de la première pierre d’un centre socioéducatif et d’insertion des jeunes à Dar Bouazza et la réalisation d’un programme de développement de projets générateurs de revenus au niveau de la province de Nouaceur.

La concrétisation de ces différentes initiatives procède du choix opéré par la Fondation en matière de soutien aux jeunes, un choix privilégiant la formation en tant qu’outil de développement, d’épanouissement et d’intégration socioprofessionnelle de cette catégorie sociale.

Ainsi, le centre socioéducatif et d’insertion des jeunes répond aux besoins des habitants et des associations du quartier Errahma dans la mesure où il offrira des formations qualifiantes dans des métiers générateurs de revenus, outre la promotion d’activités culturelles, sportives et surtout associatives. Il vient conforter l’effort consenti par la Fondation en faveur de la jeunesse dont la promotion demeure la clé de voûte de toute politique de développement.

Le futur centre disposera d’espaces dédiés aux femmes et aux enfants avec des ateliers de stylisme-modélisme et de pâtisserie, un atelier de promotion des activités génératrices de revenus et d’insertion professionnelle, des salles de formation d’éducatrices, d’hôtesses d’accueil, et d’agents d’entretien, une salle des associations et une aire de jeux pour enfants.

Il comportera également un espace pour jeunes contenant des ateliers de formation en informatique et infographie appliquée, en réseaux et maintenance informatique, en tapisserie, en diagnostic auto, une salle de formation dans les métiers de sécurité et d’entretien, une salle de communication et langues étrangères, une médiathèque et un espace associatif et coopératif. Le centre socioéducatif et d’insertion des jeunes de Dar Bouazza comprendra également des terrains de sport ainsi que deux locaux commerciaux générateurs de revenus.

La réalisation du centre nécessitera un budget prévisionnel de 10 MDH financés à parts égales par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et la Société IdmajAssakan. Il sera géré par les associations locales en partenariat avec l’Office de formation professionnelle et de promotion du travail qui en assurera la gestion pédagogique.

Initié par la Fondation Mohammed V pour la solidarité au profit de plusieurs associations actives au niveau de la province de Nouaceur, le programme de développement de projets générateurs de revenus ambitionne, quant à lui, l’amélioration des conditions socio-économiques des personnes bénéficiaires et de leurs familles.

SM le Roi a procédé, dans ce cadre, à la remise de matériel et d’équipements à diverses associations bénéficiaires dudit programme. Le Souverain a ainsi remis une boulangerie moderne, du matériel de coupe couture et de tissage à quatre associations représentant 232 bénéficiaires.

Quatre coopératives laitières, représentant 417 bénéficiaires, ont, en outre, reçu des équipements pour la collecte, le conditionnement, le traitement et la commercialisation des produits laitiers. Enfin, 25 lauréats du Centre de formation professionnelle dans les métiers du bâtiment de Hay Errahma, ont reçu des boites à outils.

Ces équipements, d’un coût de 2,4 MDH, financés par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, profitent à près de 650 personnes issues notamment des douars de Lakdadra, RmiliOuled Azouz, Lahouachma, Laarbate, Lmaaza, OuledAamr et Touama, Bouskoura, Fzaouia, OuledDkake, Shabate, Krouta et Abdesslamiyine. Ils contribueront à une meilleure insertion professionnelle des jeunes lauréats du centre de formation professionnelle dans les métiers du bâtiment de Hay Errahma.

Ces différentes initiatives viennent enrichir le capital d’actions solidaires réalisées par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité dans le Grand Casablanca et destinées à la valorisation des potentialités des jeunes et à l’amélioration des conditions de vie des populations locales.
Source : www.lopinion.ma