Braine-l’Alleud, commune à une vingtaine de kilomètres de Bruxelles, a abrité un tournoi regroupant les meilleures équipes belges de beach soccer dans le cadre de la 3e édition du Music-Beach Soccer (MBC). Le parrain de ce grand événement n’est personne d’autre que l’international sénégalais Cheikhou Kouyaté, sociétaire d’Anderlecht. Interrogé, il s’est dit fier d’avoir parrainé ce tournoi qui a regroupé 13 des 16 équipes de la série A (l’élite) au niveau du Brabant wallon.
Le Nouvel Afrique (LNA) : Vous venez d’assister au tournoi de beach soccer que vous avez parrainé. Quelles sont vos impressions à la fin de cet événement ?
Cheikhou Kouyaté (CK) : Cela m’honore beaucoup parce que c’est un sport que j’avais envie de découvrir depuis très longtemps. C’est la raison pour laquelle, çà m’a fait plaisir de venir parrainer cette fête du sport et du football et y participer.
Mon parrainage est dû également au côté social de l’événement, j’ai toujours soutenu les actions de Friendly Foot asbl. Je vais toujours être du côté de ceux qui pensent beaucoup aux enfants. La gratuité de l’entrée et les accès aux jeux pour les enfants reflètent le côté admirable de ce tournoi à Braine. Bravo aux organisateurs. La présence de Friendly Foot au match de gala m’a permis de rencontrer mes amis footballeurs de Hollande, Angleterre et Belgique. C’était formidable de nous retrouver dans une ambiance familiale et détendue.
LNA : Parlez-nous de votre saison dernière avec Anderlecht ?
CK : Je suis content de ma saison parce que c’est la meilleure depuis que je suis en Belgique. J’ai beaucoup travaillé pour ça. J’ai beaucoup donné et voilà. Il y a aussi que ma famille était derrière moi, ainsi que mes amis aussi qui m’ont beaucoup soutenu. Cela m’a permis de montrer ma valeur, de me donner à fond jusqu’à ce que je sois parmi les joueurs nominés pour l’attribution du soulier d’ébène. Dommage que je ne l’aie pas reçu. Mais, tout d’abord le fait d’avoir été élu parmi les meilleurs joueurs africains de Belgique, c’est quelque chose de grandiose. C’est un plaisir, c’est comme si je l’avais gagné. Maintenant, le plus dur sera la saison prochaine parce que je dois prouver que mes performances de l’année passée ne sont un hasard. C’est la raison pour laquelle je dois redoubler d’efforts.
LNA : Vous avez beaucoup travaillé avec votre club jusqu’à parvenir à intégrer l’équipe nationale du Sénégal. Expliquez-nous ce qui vous a permis de relever un tel défi ?
CK : Tout d’abord, c’est une grande fierté, parce que porter les couleurs de l’équipe nationale du Sénégal est en soi une grande fierté. Porter les couleurs de l’équipe nationale du Sénégal, ce n’est pas donné à tout le monde. J’ai senti quelque chose de très fort, surtout le jour où on a gagné contre le Libéria. Lorsque je suis allé dans mon quartier de Khar Yalla, c’était vraiment super, comme si c’était moi seul qui avais gagné. J’étais heureux et très content. Pour moi, l’équipe nationale du Sénégal, c’est une motivation de plus, c’est quelque chose de grandiose. Je suis vraiment motivé pour servir mon pays.
LNA : Vous partez aux Jeux olympiques à Londres. Comment préparez-vous ce rendezvous avec votre équipe nationale ?
CK : Les JO, on les prépare depuis quelque temps. Même si on n’est pas encore rentré en regroupement, on se prépare parce que je sais que ce ne sera pas facile. On est dans un groupe relevé et on va aller à Londres, avec détermination, parce qu’on n’a pas peur des autres équipes. On va jouer notre jeu parce que le football est un sport collectif. Même si on sait que contre la Grande-Bretagne, ce ne sera pas un match facile, on va montrer que le Sénégal a sa place dans cette compétition.
Dernier mot
Je tiens à remercier les organisateurs qui m’ont fait l’honneur de parrainer cet important tournoi de beach soccer et remercier également les dirigeants de Friendly Foot, Augustin Izedi, Mahamat Haroun. Je tiens, par ailleurs, à remercier ma famille qui m’a beaucoup soutenu, mes amis, mais aussi mon club d’Anderlecht.