« Les informations relatives à l'origine ethnique des suspects ne sont pas précisées lors de l'enregistrement des faits dans la banque de données nationale (BNG). Nous ne savons donc rien sur les éventuelles origines étrangères des suspects de nationalité belge » a indiqué la Ministre fédérale de l'Intérieur, Mme Annemie TURTELBOOM (Open VLD), en réponse à une question écrite du Sénateur Monsieur Guido DE PADT (Open VLD) qui souhaite que l'origine ethnique des suspects soit précisée lors de l'enregistrement de faits criminels. Son but ? « (…) donner une meilleure vue de la criminalité et (…) jouer un rôle important (…) dans l'élaboration d'une politique d'intégration. » (Dépêche BELGA 09/10/11).
Cette recette, bien connue des programmes électoraux classiques des différents partis d'extrême droite en Europe, devient un classique chez les formations politiques libérales : le MRAX rappelle ainsi l'initiative prise en 1999 par le Ministre de la Justice, Monsieur Marc VERWILGHEN (VLD), de commanditer une étude sur les liens qui existeraient entre « immigration » et « délinquance ». A l'époque également, ce responsable libéral avait défendu son projet devant la Commission de la Justice de la Chambre par un double souci de vouloir combattre, à la fois, la criminalité et le racisme.
Le fait est, bien entendu, autre : de telles démarches visent, en réalité, à stigmatiser une nouvelle fois les personnes issues des minorités ethniques et les désigner comme « boucs-émissaires » de l'insécurité dans notre pays. Ainsi, cela évite de pointer du doigt les vraies causes, les conditions sociales défavorisées, notamment de divers faits criminels. Le MRAX a revendiqué, à plusieurs reprises, que l'on puisse, sous certaines conditions strictes, faire l'usage de « données ethniques » dans plusieurs secteurs, dont celui de l'emploi, aux fins de lutter contre les discriminations. Force est de constater que ce souci d'égalité réelle n'est pas relayé par ces responsables politiques libéraux qui préfèrent ne solliciter de telles données que dans un but policier. A la Ministre qui souligne qu'« à l'heure actuelle, un groupe de travail se penche sur la légalité et l'opportunité de préciser les origines ethniques des suspects lors de faits criminels », le MRAX répond qu'une telle précision est à la fois illégale et inopportune !
Contacts :
- Placide KALISA, Président,
drplacidek@gmail.com
0473.42.96.00.
- Radouane BOUHLAL, Directeur,
radouane.bouhlal@mrax.be
0475.75.14.89.
Source : MRAX
Le Maroc se distingue pour l’année 2011 comme « 1er top improvemeilleur réformateur » global, c’est-à-dire le premier sur les 10 pays les plus réformateurs parmi les 183 pays recensés par le « Doing Business », classement établi par le groupe de la Banque Mondiale. Ce classement annuel est un outil de référence qui permet aux investisseurs internationaux d’évaluer l’attractivité des pays concernés.
Le « Doing Business 2012: Entreprendre dans un monde plus transparent » fait ainsi ressortir que le Maroc est le pays qui a le plus amélioré sa réglementation et son environnement des affaires par rapport aux économies des 182 autres pays. Ce qui a permis au Royaume, de gagner 21 places dans le classement et de se situer désormais au 94e rang alors qu’il était 115e l’année précédente.
Cette performance s'explique par plusieurs facteurs. Le premier a trait à la simplification du processus de délivrance des permis de construire. « Le guichet unique pour la délivrance de permis de construire est devenu pleinement opérationnel et est largement utilisé depuis le second semestre 2010 ».
De plus, le Maroc a allégé le fardeau administratif pour le paiement des taxes et impôts pour les sociétés en améliorant la performance des services en ligne pour la déclaration et le paiement des impôts sur les sociétés et de la taxe sur la valeur ajoutée. Ces deux systèmes électroniques sont désormais utilisés par la majorité des contribuables.
Le Maroc améliore son classement mondial sur la facilité de faire des affaires grâce aussi au renforcement de la protection des actionnaires minoritaires en leur permettant d'accéder à l'ensemble de la documentation non confidentielle de la société au cours d'un procès.
Le rapport Doing Business 2012 évalue les réglementations impactant les entreprises locales dans 183 économies et classe les économies selon 10 domaines de la réglementation des affaires tels que la création d'entreprise, le solutionnement de l'insolvabilité ou le commerce transfrontalier. Les données de cette année couvrent les réglementations mises en place entre juin 2010 et mai 2011. Le classement de la facilité de faire des affaires s'est étendu et inclut désormais des indicateurs sur le raccordement à l'électricité.
Le rapport établit que les gouvernements de 125 économies parmi les 183 étudiées ont mis en oeuvre un total de 245 réformes de la réglementation des affaires - soit 13% de plus que l'année précédente.
Source : www.lopinion.ma : Abdelilah CHANAJE
Afin de sauvegarder le pouvoir d’achat des ménages en maîtrisant les dépenses liées à l’habitat et diversifier les produits et les formules d’accès au logement, le ministère de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement de l’espace a pris une série de mesures pour favoriser un meilleur accès au logement des classes moyennes.
Il s’agit, entre autres, d’avantages urbanistiques pour encourager les promoteurs immobiliers à produire des logements destinée à ces classes, de la récupération des friches urbaines et des zones obsolètes pour injecter leurs fonciers à cet effet, et de la révision des mécanismes de régulation du marché en réduisant les durées nécessaires à l’équipement et à la valorisation des zones ouvertes à l’urbanisation.
Selon un rapport du ministère sur la promotion de logement pour les classes moyennes, le programme prévoit la valorisation des équipements par les promoteurs immobiliers, la réduction du taux d’enregistrement fixé actuellement à 3 pc et l’exploration de la possibilité de financement des investissements dans le moyen standing par le marché boursier.
Pour ce qui du locatif, le développement d’une offre locative adaptée à cette tranche permettra de structurer les trajectoires résidentielles des ménages et de constituer un tremplin vers l’accès à la propriété, souligne le rapport.
Dans cette optique, le ministère prévoit l’encouragement de métiers d’intermédiation et de gestion locative et des programmes immobiliers destinés au locatif moyen standing, ainsi que la mise en place de mécanismes incitatifs pour l’investissement dans ce secteur.
Pour ce département, le développement d’une offre moyen standing est également lié aux encouragements pour les promoteurs et acquéreurs. Ainsi, le système bancaire est appelé à diversifier l’offre et faire preuve de dynamisme pour convaincre les ménages d’opter pour l’épargne logements qui leur permettra de constituer l’apport initial lors de l’achat
et de mettre en place des mécanismes incitatifs pour les investisseurs. Même son de cloche chez le président de la Fédération nationale de la promotion immobilière (FNPI), Youssef Iben Mansour, pour qui l’année 2012 sera celle des propositions en faveur des classes moyennes. La FNPI propose ainsi la mise en place d’un nouveau produit, dans les mêmes conditions et selon les modalités prévues pour le logement social avec une superficie plafonnée à 80 m et un prix maximum exprimé en m2, soit 5.000 DH.
Source : www.lopinion.ma
L’asbl ART UNIVERSEL a le plaisir de vous inviter à sa 2e édition du Festival du Mini Film Bruxellois le vendredi 09/12/2011 à 20h00. Lieux : Espace MAGH, 17 rue du Poinçon à 1000 Bruxelles. Entrée Gratuite
Pour cette édition 2011, le jury est composé de grands professionnels du Cinéma tels que Monsieur Philippe REYNAERT (Directeur de Wallimage et Bruxellimage), Monsieur Guy DELMOTE (organisateur du très célèbre festival « BIFFF »), Madame Pierrette BAILLOT qui est Manager de « Brussels Film Office » et Abdelkrim QISSI, acteur et réalisateur. Parmi les artistes musicaux, nous accueillerons cette année l’incontournable spécialiste belge de la TALKBOX Monsieur Deejay SNOP. Et nous aurons également l’honneur d’accueillir Ben & Cléo avec un répertoire de soul, blues et funk
Venez nombreux partager un moment unique pour un petit voyage plein de couleurs à l’espace MAGH.
Le classement 2011 du cabinet international Eduniversal, spécialisé dans le classement des établissements d’enseignement supérieur, a classé 5 écoles marocaines parmi les meilleures écoles de commerce du monde. Par ailleurs, le classement a révélé la bonne posture du Maroc dans l’enseignement supérieur, au niveau du continent africain, et du monde arabe.
L’ESCA, avec un score de 100‰, HEM (93‰), l’ISCAE (91‰), l’ENCG Settat (75 ‰) et Al Akhawayn University-School of Business Administration (53 ‰), ont reçu 3 palmes dans le classement Eduniversal 2011. Elles sont ainsi, classées dans la catégorie des « Excellentes écoles de commerce », et considérées comme les meilleures du pays. La Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FJES) de Rabat, a quant à elle, été classée parmi les « Bonnes écoles de commerce ».
Le classement Eduniversal permet d’établir une hiérarchie des établissements d’enseignement supérieur dans 153 pays du monde. Il définit ainsi les meilleures opportunités académiques pour les étudiants. Il attribue des palmes et des scores aux universités et grandes écoles, selon leur niveau de reconnaissance internationale.
Ils sont ainsi classés en 5 catégories : les écoles de commerce universelles dotées d’une grande influence internationale (5 palmes), les grandes écoles de commerce internationalement réputées (4 palmes), les excellentes écoles de commerce (3 palmes), les bonnes écoles de commerce (2 palmes), et les références locales.
Les écoles marocaines bien classées au niveau continental et régional
Au niveau international, même si le Maroc a réussi à classer 5 de ses universités parmi les meilleures du monde, le classement reste largement dominé par les établissements américains, canadiens, et européens, qui ont raflé les meilleurs scores.
Au niveau du continent africain, le Maroc arrive en 3e position, selon le nombre de ses représentants dans les meilleures catégories du classement. L’Afrique du Sud arrive en tête, avec une université classée dans la catégorie des 5 palmes, une autre dans la catégorie des 4 palmes, et cinq ayant obtenu 3 palmes. Les Sud-Africains sont suivis de l’Egypte, qui a une de ses écoles dans la catégorie des 4 palmes, et une dans la catégorie des 3 palmes. Avec ses 5 écoles classées « excellentes » (3 palmes), le Maroc complète le podium. Il est suivi de la Tunisie et de l’Algérie, qui ont respectivement 3 et 2 universités dans la catégorie des 3 palmes.
Au niveau du Monde arabe, le Maroc reste parmi les 5 premières nations. Le Royaume arrive ainsi derrière le trio formé par l’Egypte, l’Arabie Saoudite, et le Liban, qui ont, chacune, réussi à placer un de leurs représentants dans la catégorie des 4 étoiles. Le Maroc a néanmoins fait mieux que les Emirats arabes unis, dont trois universités ont été classées parmi les « Excellentes écoles de commerce ».
Le Maroc semble devoir son bon classement aux performances de ses écoles privées, mais le secteur public n'est pas en reste, car 3 des écoles classées en sont issues. Si on peut se réjouir de l'aura dont bénéficient ces établissements publics à l'échelle internationale, il ne faudrait pas perdre de vue que l'enseignement supérieur au Maroc, c’est une douzaine d'autres établissements publics (source Eduniversal) qui peuvent faire aussi bien.