Interrogé en marge de la journée organisée à la mémoire de son père, Roger Izeidi, illustre musicien, Augustin Izeidi, patron de Friendly Foot et du magazine Lenouvelafrique, s’est dit fier de l’immense oeuvre réalisée par ce dernier. Une grande fierté pour lui et sa famille, laisse t-il entendre.
Quels sentiments à la suite de cette journée ?
C’est un énorme sentiment de satisfaction, d’admiration et de fierté surtout que cette commémoration est faite par d’autres personnes. Je trouve que c’est formidable. Ce n’est pas sa famille qui l’a fêté. Mais,la radio Air Libre à Bruxelles avec des professionnels comme l’animateur chroniqueur, Atshu Engengi, qui ont suivi particulièrement son oeuvre. Il était un illustre musicien et c’est çà qui est formidable. Je suis vraiment fier.
Quels rapports entreteniez-vous avec lui ?
Nous, on regardait autre chose que le musicien. C’est le Papa qui voulait le bonheur de sa famille et de ses enfants. Déjà, le fait de nous faire venir en Europe en 1965 est formidable. Nous étions très proches de lui et il nous a donnés un bon avenir. Il accordait énormément d’importance aux études de ses enfants et au bien-être des siens.
Que retenir de l‘homme ?
Il a été un Papa disponible. Je dois dire que je découvre sa carrière maintenant. Parce que lui même n’en parlait pas. On savait qu’il avait fait de grandes choses mais on ne le ressentait pas venant de lui. Il nous laissait découvrir par nous-mêmes. Et aujourd’hui, on découvre de plus en plus et autant de bonnes choses qu’il a faites.
Aujourd’hui, quelle attitude vis-à-vis de son oeuvre ?
Pour faire vivre son oeuvre, il y a déjà la chanson « cha cha » sur l’indépendance du Congo qui restera indéfiniment dans la mémoire collective.
Dernier mot
Tous nos remerciements aux initiateurs de cette manifestation, à cette radio qui a fait le nécessaire pour faire revivre l’oeuvre de Papa. On préfère d’ailleurs que des gens de l’extérieur en prennent l’initiative. C’est une grande reconnaissance venue de professionnels.