« Quand les valeurs de la société sont en miettes ; Que peut faire alors le juste ? »
Le devoir du juste, c'est de détruire les fondements anciens, les fondements pourris, tel que l'idolâtrie. Pour rebâtir de nouveaux fondements. C'est l'unique solution au problème de l'Afrique, c'est la seule voie qui peut lui donner de combler le gros retard qu'elle accuse face aux autres continents. Il n'est pas tard de bien faire; l'important, c'est de prendre conscience; de se lever pour agir.
C'est ce défi qui est lancé aux Africains, à ceux qui ont intériorisé la Parole de vie.
Une opération chirurgicale s'impose, l'objectif étant d'amputer nos «cultures» de cette gangrène qu'est l'idolâtrie.
Je sais que ce diagnostic et, même cette thérapie vont rencontrer beaucoup d'oppositions. Cela est normal, car il est difficile de demander à quelqu'un de se séparer de ce qu'il considère comme un héritage légué de génération en génération. Mais, lorsque cet héritage porte les germes de sa propre destruction, il est sage de s'en séparer. D'aucuns, comme on l'a souvent entendu, diront que l'Afrique va perdre sa culture. Il convient ici de les rassurer, et de leur dire que tout peuple, civilisé ou non, a une culture.
L'Afrique ne va donc pas perdre sa culture mais, la refonder pour extirper ce qui est mauvais, et garder ce qui est bon.
Africains, arrêtons-nous donc et faisons le bilan de santé de notre culture, d'autant plus que celle-ci influence négativement sur notre vécu et nos aspiration au bonheur et à la paix.
Nous en avons les capacités. C'est sùr.